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À la fois classique, élégant et confortable, le cuir est le matériau privilégié pour les bracelets de montres de luxe, tout au moins pour celles que l’on porte à la ville. Il ne convient pas, en toute logique, à des garde-temps comme les montres de plongée. Cela dit des montres à l’allure sportive, portée dans un esprit sport chic, acceptent parfaitement ce type de bracelet, d’autant plus si le cuir est surpiqué ou comporte des trous rappelant là le racing, ici le golf. Il existe en réalité de multiples modèles de bracelets en cuir, dépendant de la peau utilisée, de sa teinte, du travail réalisé… Les types de cuirs les plus courants pour les bracelets de montres sont les cuirs veau, vachette et buffle. Les deux premiers donnent des bracelets plutôt lisses, le cuir de veau est plus fin au toucher que celui de vachette. Le cuir de buffle quant à lui est plus épais et présente une texture grainée. Les plus grandes marques se distinguent avec des bracelets en cuir d’alligator, également épais et robuste, quand elles ne préfèrent pas miser sur l’originalité d’un cuir d’autruche (avec ses pois en relief) ou de lézard. Chacun ayant ses propres spécificités, le choix des cuirs dépend en grande partie de leur esthétique. Ceux de serpent ou de crocodile présentent par exemple un aspect naturellement écaillé. Un autre critère peut porter sur la résistance du bracelet à l’eau et même au soleil, sachant que certains cuirs, en l’absence de traitement spécifique, peuvent rapidement se détériorer et faire apparaître des tâches disgracieuses. Un bracelet en cuir de requin va se montrer très résistant à l’eau et à la corrosion, idéal pour des garde-temps étanches. Une doublure vachette schrunk protègera le bracelet de la transpiration.
Aspect, rigidité, mais aussi couleur, le choix d’un bracelet en cuir répond au goût de chacun et s’adapte évidemment au style du garde-temps auquel il est destiné. Côté couleurs, si le beige, le marron ou le noir restent définitivement indémodables, la teinture offre une large palette. Cette étape intervient après le tannage qui a vocation à assouplir la peau de l’animal et à la rendre inaltérable : le travail du cuir obéit toujours à des techniques traditionnelles, ce qui confère également sa noblesse au matériau. Les processus ont néanmoins évolué. On trouve par exemple désormais des bracelets en cuir biodégradables, tannés au titane et avec d’autres composants biologiques. Cuir courant ou au contraire rare et onéreux, texture lisse ou granuleuse, couleur sobre ou plus originale, les cuirs des bracelets de montre, outre leur élégance et leur esthétisme, présentent tous une caractéristique commune : ils doivent être entretenus pour durer. Le cuir est en effet une matière dite évolutive, qui réagit à son environnement, peut vieillir, se tâcher, se dessècher. Des produits comme la graisse de cuir ou un spray dédié, voire du lait démaquillant, permettent d’entretenir un bracelet en cuir en le nettoyant tandis qu’un spray imperméabilisant l’aidera à résister à l’humidité. Ceux qui préfèrent les « recettes de grand-mère » peuvent opter pour du savon de Marseille humide, de la terre de Sommières ou un mélange cire d’abeille/essence de térébenthine sur les cuirs les plus encrassés. À chacun sa méthode, il faut simplement savoir qu’un bracelet de montre en cuir se nettoie tous les deux mois, et en douceur.
On ne trouve pas (encore) de bracelets de montres en écorce d’arbre ou en lianes tissées, mais le cuir végétal est bien à la mode. Il s’agit en fait d’une peau animale tannée sans produits chimiques, mais avec des composants d’origine végétale. Plus écologique, la procédure est aussi plus longue puisque le cuir est plongé dans des bains d’essence de végétaux pendant plusieurs mois.
C’est le bracelet cuir des amoureux du vintage : le bracelet Bund, popularisé par Paul Newman sur sa Rolex Daytona, est équipé d’une plaque qui fait office de couche de protection entre le poignet et la montre. Son utilisation était initialement militaire, permettant aux aviateurs de porter leur montre dans des conditions extrêmes et empêchant la sueur de pénétrer dans le mécanisme du garde-temps.