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L’histoire de Chopard est d’abord celle d’une manufacture horlogère de grande précision, fondée en 1860 dans le Jura suisse par Louis-Ulysse Chopard. Précisément, c’est à Sonvilier que le jeune horloger crée son entreprise, alors spécialisée dans les montres de poche et les chronomètres. Depuis des décennies, les paysans du village complètent leur revenu durant l’hiver en assemblant des montres. C’est pour cette raison que le père de Louis-Ulysse Chopard, lui-même paysan, avait poussé son fils à apprendre l’horlogerie. Les montres artisanales et de haute qualité de la Maison LUC lui bâtissent rapidement une solide réputation, en Suisse comme dans le monde entier. Le tsar Nicolas II, pour ne citer que lui, fait partie de ses clients. Successeur de son père en 1915, Paul-Louis Chopard déménage l’entreprise familiale à Genève, le carrefour international des affaires et de l’horlogerie. Une troisième génération prend ensuite le relais, avec Paul-André Chopard, mais ses fils ne souhaitent pas poursuivre l’aventure. Nous sommes au début des années 1960, la Maison Chopard est vendue. Celui qui se porte acquéreur n’est pas le premier venu, loin de là. L’orfèvre et joaillier allemand Karl Scheufele III, à la tête de Eszeha, souhaite acquérir une manufacture suisse pour ne plus dépendre des fournisseurs de mouvements. Son choix se porte sur Chopard. Il se raconte que l’affaire fut conclue en 30 minutes tant le vendeur et l’acheteur se sont bien entendus.
La Maison Chopard déménage une nouvelle fois, à Meyrin, dans le canton de Genève. Avec Karl Scheufele III et son épouse Karine, elle connaît un nouvel essor, grâce en particulier à la création de montres-bijoux pour femmes. Les Scheufele, n’oublions pas, sont aussi des joailliers, qui plus est des joailliers inventifs. En 1976, la montre Happy Diamonds bouscule les codes de l’horlogerie traditionnelle, avec ses diamants mobiles qui flottent joyeusement entre deux glaces saphir. Chopard innove encore en lançant Saint-Moritz, une montre de sport en acier. Le dynamisme de la Maison est également commercial, des boutiques sont ouvertes un peu partout, de Genève à Hong-Kong. À la tête de Chopard depuis le début des années 1980, les deux héritiers de la famille Scheufele, Caroline et Karl-Friedrich poursuivent cette ambition internationale. Avec Caroline Scheufele, Chopard va en outre entrer de plein pied dans l’univers de la joaillerie.
C’est un clown tout or jaune et diamant, au ventre rempli de pierres précieuses en mouvement, qui donne le ton. Happy Clown, dessiné par Caroline Scheufele, devient la mascotte de la Maison et positionne la marque dans le secteur de la joaillerie. En une décennie, Chopard va s’imposer, avec des collections comme Cašmir ou Pushkin, qui allie or, pierres précieuses, pierres et diamants polis, s’inspire des courbes des églises russes orthodoxes. 1998 marque une nouvelle étape pour Chopard : Caroline Scheufele est choisie par le président du Festival de Cannes pour redessiner le design de la célébrissime palme. Désormais partenaire du plus grand événement cinématographique du monde, la Maison habille les plus grands acteurs de ses pièces de haute joaillerie. En 2007, la première collection de haute joaillerie de Chopard est d’ailleurs dédiée au Festival de Cannes, elle est baptisée Red Carpet. Elle est suivie trois ans plus tard d’une autre collection, Animal World, qui, accompagnée d’une collection de haute horlogerie (la Maison continue aussi à se distinguer dans ce secteur), célèbre le 150e anniversaire de Chopard.
Un clown pour mascotte, des diamants qui dansent en liberté, ou encore la collection Ice Cube avec son design géométrique et coloré : les bijoux Chopard se positionnent résolument sur un créneau, celui de la joie de vivre. Les créations de la Maison entendent rayonner de cette énergie positive, mais aussi se placer sous le signe de la bienveillance et de la générosité. « La reconnaissance de la valeur intrinsèque de nous-mêmes et de celle des autres, écrit la Maison suisse sur son site internet, est symbolisée par le Cœur, le motif iconique de Chopard qui égaye la collection Happy Hearts et représente la politique philanthropique engagée de la Maison ». La collection de bagues, bracelets, boucles d’oreilles et pendentifs Happy Hearts, sans oublier les montres, associe effectivement les deux symboles de la Maison, les cœurs colorés et les diamants mobiles. Elle témoigne également du degré d’engagement de Chopard, aidant à soutenir des organisations à but non lucratif en leur reversant un pourcentage des ventes des éditions spéciales, mais encore dans le développement durable. La Maison suisse est en effet engagée de longue date sur la voie du luxe durable, entre autres représenté par le programme Le Voyage et la collection de haute joaillerie Green Carpet lancés en 2013 pour promouvoir l’or certifié Fairmined et les diamants provenant de fournisseurs responsables.