Bagues Dinh Van

Des modèles iconiques, intemporels, revisités avec fidélité

Lorsqu’au beau milieu des années 1960, Jean Dinh Van se mit à révolutionner la joaillerie française, c’est bien une bague qui le rendit populaire. En l’occurrence, l’artiste franco-vietnamien créa la bague carrée deux perles pour un autre avant-gardiste, le couturier Pierre Cardin, qui décida de la commercialiser. Le bijou précieux minimaliste était né, affranchi des codes traditionnels de la joaillerie, il reste la marque de fabrique de la Maison Dinh Van. Le langage épuré est aussi intemporel. Une bague Dinh Van née dans les années 1970 est toujours, cinquante ans plus tard, d’une incroyable modernité. La bague Spirale en est une parfaite ambassadrice. Imaginée en 1971, elle est formée d’anneaux en forme de spirales qui s’imbriquent les unes dans les autres. En or jaune, rose ou blanc, avec ou sans diamants, la bague offre une multitude de combinaisons possibles. Au fil du temps, elle n’a pas pris une ride, si bien que la ligne Spirales a été relancée en 2013 et qu’elle figure aujourd’hui encore au catalogue Dinh Van, dans sa version Duo, en or blanc 18 carats serti de diamants et de diamants noirs. Il en va ainsi. Dinh Van a maintes fois revisité les modèles, les a remis au goût du jour, à l’image par exemple de la bague Menottes trois doigts qui vient désormais serpenter entre les phalanges. Il n’en demeure pas moins que la cinquantaine de créations annuelles reste fidèles à l’héritage Dinh Van et aux signatures de la Maison et que les bagues s’inspirent toujours des motifs iconiques, les menottes donc, mais également le maillon et le cube diamant.

Menottes, la bague Dinh Van toujours plébiscitée

Indémodable parmi les indémodables, la bague Menottes, et la collection en général, reste sans doute la meilleure référence pour caractériser un bijou Dinh Van. Quand Jean Dinh Van l’imagine en 1976, il s’inspire d’un objet du quotidien, le système d’attache des porte-clés, avec une idée en tête, rendre visible l’invisible, à savoir le fermoir. Ce n’est que plus tard que la forme des deux parties enlacées comme symbole de l’attachement entre deux personnes prendra le nom de Menottes. Or jaune, or rose, or blanc 18 carats, or blanc et diamants, semi-pavée ou entièrement pavée, la bague Menottes représente une autre constante de la Maison Dinh Van : la personnalisation via la déclinaison d’un motif. Il en va de même avec d’autres bagues iconiques, comme le Cube Diamant, où une pierre éternelle tout en rondeur vient se lever dans un cube ajouré permettant à la lumière de circuler, comme Seventies, au cercle coupé de lignes tendues. Ou bien encore comme Impression et sa structure carrée – pavée de diamants ou de nacre. Comment, encore, ne pas citer Anthéa, une icône Dinh Van qui n’a guère changé depuis sa création en 1972, tout juste s’est-elle légèrement affinée. La première bague tube avec son disque éclatant pavé de 19 diamants est plus actuelle que jamais, prouvant combien les bagues Dinh Van sont intemporelles.