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Tiffany & Co doit tout simplement son nom à son fondateur, Charles Lewis Tiffany. A l’origine d’ailleurs, c’est-à-dire en 1837, l’entreprise portait le nom de Tiffany & Young, avec John Barnett Young en associé, dont les parts seront rachetées en 1853. A New York, dans le sud de Manhattan, la société n’est pas spécialisée mais plus généralement dans la vente d’articles de luxe en tous genres. Si le cristal de Bohême et la porcelaine font la réputation de la Maison, qui associe aujourd’hui encore arts de la table, joaillerie et horlogerie, Charles Lewis Tiffany nourrit une grande passion pour les diamants et autres pierres précieuses. Si bien que son entreprise devient rapidement, dès 1851, la première Maison de joaillerie américaine. Dans la Grande pomme, l’homme est d’ailleurs surnommé « le roi du diamant ». Il se fait connaître, notamment, en rachetant des bijoux d’aristocrates français, mais aussi, en 1887, quasiment un tiers des joyaux de la couronne lors d’une vente aux enchères au Louvre. Charles Lewis Tiffany a le sens des affaires et de la communication. Il dévoile le Tiffany Diamond, un diamant jaune qui reste à ce jour l’un des plus remarquables du monde. L’homme est aussi un créateur, qui imagine en 1887 l’emblématique bague de fiançailles Tiffany Setting et fait de la bague en diamant un symbole d’amour.
Tiffany & Co devient ainsi une référence dans l’univers de la joaillerie, créant des bijoux de renommée mondiale, s’inspirant du mouvement Art Nouveau lorsque Louis Comfort Tiffany, artiste et fils de Charles Lewis devient en 1902 le premier directeur du design de la Maison. Le joaillier américain signe d’ailleurs une autre première, en s’offrant les services d’un chef gemmologue, en l’occurrence le Dr George Frederick Kuntz – qui donnera son nom à la kunzite. La Maison américaine bâtit ainsi sa réputation sur la découverte et l’exploitation de nouveaux gemmes précieux, à l’image de la morganite. Elle est l’un des premiers joailliers américains à utiliser les pierres de couleur dans ses créations. « Les trésors révélés par Kunz forment la collection de gemmes la plus extraordinaire du monde, composée notamment de béryl jaune exotique, de grenats démantoïdes (verts) et d’aigues-marines lumineuses ». A Tiffany & Co, les joaillers du monde entier doivent encore le dévoilement de la tanzanite en 1968, gemme très rare de couleur bleu océan, de la verte et scintillante tsavorite en 1974. Et si les pierres ont écrit l’histoire de la Maison, cette tradition reste bien vivante dans ses créations joaillières d’aujourd’hui.
Depuis 1940, Tiffany & Co s’est installée sur la Cinquième avenue de New York, à l’angle de la 57e rue. Les vitrines tels des tableaux miniatures magiques participent rapidement à la popularité de la Maison. Mais l’histoire de Tiffany & Co va surtout s’écrire avec ses créateurs de légende. Le premier d’entre eux est Jean Schlumberger, qui dès 1956 se distingue avec des créations empreintes de fantaisie, souvent ornées de créatures marines et de plantes. La « révolution Tiffany » viendra surtout d’Elsa Peretti. La mannequin entame sa collaboration avec la Maison joaillère en 1974. Entre esthétique sculpturale et sensibilité moderne, la créatrice innove par le design de ses bijoux et démocratise le bijou diamant avec sa collection Diamonds by the Yard, dont les pièces se portent en quotidien. A Elsa Peretti, Tiffany & Co doit bien d’autres bijoux iconiques, tout en rondeurs et en courbes sensuelles : la manchette Bone et ses déclinaisons, le pendentif Open Heart, le flacon d’argent Bottle, le collier Scorpion ou bien encore le très minimaliste Bean, porté en collier, puces d’oreilles ou clutch. Avec elle, Tiffany & Co élève encore l’argent au rang de matière noble, et fait du 925/1000e une norme de la bijouterie-joaillerie. Une autre femme marque l’histoire de Tiffany & Co – et celle de la joaillerie – de son empreinte. Il s’agit de Paloma Picasso qui, à partir du début des années 1980, impose des collections plus graphiques, à l’image de Graffiti, inspirée des immeubles new yorkais et du street-art. La Maison américaine signe d’autres incontournables au fil des décennies, du porte-clefs Return to Tiffany en 1969, aux pendentifs Tiffany Keys quarante années plus tard. Dans les années 2010, Tiffany T puis Tiffany City HardWear renforcent l’image novatrice de la marque.
Aux côtés de la joaillerie et de l’horlogerie, Tiffany & Co assoit sa réputation internationale en lançant des collections Maison et accessoires, puis de parfums. « Très peu de marques d’envergure mondiale ont à la fois une notoriété et un potentiel très fort, c’est ce qui m’a intéressé ». Ainsi parle Bernard Arnault, le PDG de LVMH. En 2019 en effet, Tiffany & Co a intégré le giron du groupe de luxe français, rejoignant des Maisons comme Dior, Bulgari, Chaumet ou Louis Vuitton. La première collection de joaillerie de Tiffany sous sa nouvelle bannière est sortie en 2020, sous le nom de Tiffany T1, comme un héritage de Tiffany T, et avec toujours des lignes pures et graphiques.